Etude de la N-homocysteinylation des protéines clés dans la maladie d’Alzheimer (HO-MA)

Soutien de programmes de recherche 2022
Publié le 30/12/2022

Responsable du programme 

Mme Mathilde RENAUD

Mathilde RENAUD – Unité mixte de recherche 1256 NGERE, Nutrition-génétique et exposition aux risques environnementaux, Nancy, France

Résumé

La maladie d’Alzheimer est la maladie neurodégénérative la plus fréquente. L’âge est son plus grand facteur de risque. Il s’agit d’une maladie multifactorielle, associant des facteurs de risque génétiques et environnementaux. A ce jour l’ensemble des facteurs intervenant dans la maladie d’Alzheimer ne sont pas tous identifiés et la physiopathologie reste encore imparfaitement connue.

Plusieurs études ont montré que l’homocystéine, qui est un acide aminé intervenant dans le cycle de la méthionine, en quantité trop importante était un facteur de risque associé à la maladie d’Alzheimer. Cette hyperhomocystéinémie peut être due à une carence en vitamines du groupe B (Vitamine B9 et B12 essentiellement). Mais une anomalie des gènes concourant au métabolisme de cet acide aminé et de ses cofacteurs peut également induire une hyperhomocystéinémie.

A ce jour, le mécanisme favorisant la maladie d’Alzheimer via une hyperhomocystéinémie demeure non élucidé.

Des études antérieures réalisées dans le laboratoire INSERM U1256 montrent que l’homocystéine peut se fixer sur des protéines, notamment la protéine tau et MAP1 (mécanisme de N-homocystéinylation). La fixation de l’homocystéine sur la protéine tau ou MAP1 va entrainer une altération de leur fonctionnement normal. Or ces deux protéines sont justement impliquées dans la genèse de la maladie d’Alzheimer.

Le but de notre étude sera d’étudier l’impact d’une hyperhomocystéinémie sur la précocité et la sévérité de la maladie d’Alzheimer, ainsi que son mécanisme par carence vitaminique ou par anomalie des gènes du métabolisme des monocarbones. Grâce au recrutement des patients pour lesquels nous connaissons le statut génétique vis-à-vis de la maladie d’Alzheimer, nous pourrons déterminer avec précision la participation environnementale de leur maladie.

Montant du financement : 60 000  euros 

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