Facteurs de progression de la maladie de Parkinson
Responsable du programme
Dr Marie Vidailhet
cricm, UPMC/Inserm UMR_S 975, CNRS UMR 7225
Résumé
La maladie de Parkinson est une affection fréquente (1 à 2% après 65 ans) se traduisant par des troubles moteurs avec ralentissement de la gestuelle et de la marche. Les troubles moteurs peuvent être bien pris en charge en général par les traitements médicamenteux. En revanche, au cours du temps, certains malades développent des troubles qui altèrent leur qualité de vie et leur autonomie tels que des troubles de mémoire ou des troubles de l’équilibre.
Nous pensons qu’il est possible de détecter, grâce à de nouvelles techniques d’imagerie IR, des facteurs de vulnérabilité, qui exposent plus volontiers certains malades à développer précocement ces troubles de mémoire. La détection de ceux ci, de manière infra-clinique, c’est à dire avant que les symptômes ne se développent ou ne s’aggravent, permettrait de mettre en oeuvre des mesures thérapeutiques ciblées et personnalisées et de gagner en confort de vie.
Des analyses précises en IRM, « en temps réel », à divers stades de la maladie, pour une même patients n’existent pas à ce jour. Nos travaux préliminaires ont permis desavancées technologiques importantes (en IRM) avec une pertinence pour le malade et sa prise en charge.
Dans cette perspective, nous avons construit le projet Nuclei-PREDICT-PARK : notre but est maintenant d’identifier des marqueurs » en IRM qui seraient associés aux facteurs de progression de la maladie de Parkinsonde manière dynamique (les malades étant régulièrement suivis et ré-examinés de manière très complète), Dans la même étude, nous souhaitons les valider comme des indices prédictifs de la survenue potentielle de troubles de la marche, du sommeil ou de mémoire. La détection précoce de ces marqueurs permettrait de mettre en oeuvre des mesures de prise en charge et des thérapeutiques ciblées,dès les prémices des symptômes.
Enfin, nous pourrons sélectionner les marqueurs les plus pertinents et les plus robustes pour pouvoir les appliquer en dehors de la recherche (transfert de technologie) et en faire bénéficier un grand nombre de patients avec des techniques cliniques et d’imagerie disponibles dans les hôpitaux de soins